« La croisière a quelque chose de toxique, mais d'une toxicité douce, molle, apathique. Elle nous plonge dans l'ivresse d'un opium qui ne dit pas son nom, fait de houle et d'embruns, de mondanité et de conversation, de roulis et de tangage, et de cette mise hors du temps qui dispense de regarder sa montre, sinon d'en posséder une. » Février 1932. Le Georges Philippar quitte Marseille avec à son bord des aristocrates, hommes d'affaires, diplomates ou musiciens venus de toute l'Europe. Alors que l'ascension d'Hitler s'immisce dans les discussions, les membres de cette bonne société se divisent. En parallèle se produisent sur le bateau de multiples avaries et incidents techniques aussi récurrents qu'inquiétants...